Humour : La sagesse, c’est pas une course au podium

Auteur : Nancy (Admin) et Shoshin

Certains bouddhistes — et d’ailleurs pas mal d’autres gourous en herbe — ont cette petite manie sympa : transformer la spiritualité en compétition olympique. Oui, oui, vous avez bien lu. Chacun veut décrocher la médaille d’or du nirvana, la palme de la sagesse supérieure. Comme si la spiritualité, c’était un concours de « qui c’est le plus zen ? » ou « qui a la plus grosse illumination ? »

Mais la sagesse, bordel, c’est quoi dans tout ça ? Un badge à coller sur sa robe de moine ? Une étoile sur le front pour dire « j’ai réussi » ? J’en doute un peu. Le vrai chemin, ce n’est pas un podium, ce n’est pas une ligne d’arrivée avec des applaudissements. Non, c’est juste de vivre, marcher, se planter, se relever, et surtout, arrêter de jouer à celui qui a la plus grosse... paix intérieure.

Parce qu’au final, y’a pas de médaille à la fin. Tu peux passer ta vie à empiler des mantras comme d’autres empilent des trophées, si t’as pas vécu, si t’as pas vraiment profité de ta route, t’as rien gagné. Et la vie, c’est pas une question de quantité ou d’abondance, c’est une question de qualité — qualité que tu définis toi-même, pas le grand oracle du coin.

​Alors la vraie récompense ? C’est d’avoir marché à ta manière, même si c’est en zigzaguant comme un gars bourré sur un sentier de montagne. Parce qu’au fond, le seul juge, c’est toi, et ça, ça vaut tous les nirvanas du monde.

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